A propos du racisme en général dans le football, le technicien girondin a ajouté: "Pour le moment je l'ai bien vécu".
Et de rebondir sur l'épisode de la succession de Jacques Santini à la tête des Bleus en juillet 2004, poste pour lequel Tigana avait été candidat. "Tout le monde a oublié 2004, les propos que j'ai tenus, a-t-il rappelé. Et j'attends toujours que certaines personnes portent plainte contre moi pour leur donner des éléments".
En concurrence à l'époque avec Laurent Blanc et Raymond Domenech, Tigana avait déclaré à France Football en avril 2006 qu'il n'avait "pas été éliminé sur (ses) qualités".
"J'insiste là-dessus. Je l'ai été par rapport à mon procès avec Al-Fayed (propriétaire de Fulham, son ancien club, ndlr) - Tigana a été innocenté - (...) et aussi, d'après ce que le milieu m'a dit, en raison de ma couleur", disait-il.
Dans cet entretien, l'ancien milieu de l'équipe de France avait affirmé avoir su sa défaite plusieurs jours à l'avance, après que M. Claude Simonet (président de la FFF à l'époque), au cours d'un repas organisé pour les adieux de Jean-Claude Darmon, "a dit à une personne très importante dans le football français, et que je connais depuis plus de trente ans: "Maintenant, il y a trop de noirs en équipe de France, on ne peut pas mettre en plus un sélectionneur noir"".